12 avril 2008

Tous les sens en éveil

Une poignée de journalistes chanceux ont eu la chance la semaine dernière d’entendre quelques chansons du nouvel album d’Ariane Moffatt, Tous les sens, qui sera lancé le 22 avril. Suivez le guide.

LE RÉVERBÈRE

La pièce débute sur un rythme de batterie entraînant qui introduit une ligne de basse très électro. Un élégant passage de piano fait le pont entre les couplets et le refrain. «J’ai voulu lui donner un petit air sixties», explique la chanteuse.

BRISER UN COEUR

L’introduction à la guitare sèche rappelle davantage la chanson française que le rock électro. Un peu plus simple que la première pièce au niveau de la construction et de l’orchestration. On sent que l’artiste s’est accordé une grande liberté et qu’elle s’éloigne de la lourdeur qui caractérisait son deuxième album, Le Coeur dans la tête.

«La création s’est faite assez rapidement, dit-elle.

Ç’a sûrement été le disque le plus facile à faire de ma carrière.»

L’ÉQUILIBRE

Jumelée à une sirène d’urgence en arrière-plan, la section de cordes enveloppe la pièce d’un tissu dramatique. Le rythme est pesant et supporte encore une fois très bien le piano. Le refrain est quant à lui plutôt calme, créant un magnifique contraste avec les couplets. «Le passage entre le calme et le drame est très important dans ce morceau, explique Ariane Moffatt. Je trouve que la richesse de cette chanson se trouve là.»

LA FILLE DE L’ICEBERG

La basse est ici roulante comme la mer et les arrangements de cordes sont amenés à l’avantplan.

«J’ai changé mon angle d’écriture sur cet album, dit la chanteuse. Je voulais aller chercher un côté plus positif, tout en gardant un brin de folie pour éviter d’être trop prise au sérieux.»

JEUDI 17 MAI

Les paroles de cette chanson sont inspirées de l’actualité du jour. L’auteure y aborde à peu près tous les sujets, de la guerre à l’horaire de Nicolas Sarkozy. Côté musical, la finale emprunte une avenue grandiose avec un immense crescendo électro.

INTERMÈDE

Ariane Moffatt tenait absolument à nous faire entendre cet intermède enregistré de façon peu conventionnelle. «J’ai laissé un message sur le répondeur de mon réalisateur Jean-Phi Goncalvez, sur lequel je chantais les paroles d’une de mes compos, raconte-t-elle. Le lendemain, il m’a renvoyé mon message, auquel il avait ajouté un gros beat comme je les aime…» Le résultat est effectivement savoureux.

* Tous les sens comptera douze chansons pour un total de 40 minutes de musique. Dans les bacs le 22 avril.


Philippe Meilleur - Le Journal de Montréal

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