14 mars 2009

ARI DÉBARQUE EN FRANCE : ÉPISODE 2

Ce soir (samedi 14 mars) Ariane se lançait sans filet : "Bienvenue à la
première française, internationale et même mondiale...de ma tournée
française" en guise de présentation.

Le résultat de 2 semaines de travail de préparation avec trois musiciens :
- François Lasserre (classieux guitariste)
- Xavier Tribolet ("à la batterie, aux programmation et à l'humour
belge" dixit Ari)
- Fred Dupont (aux claviers, et à la basse de temps en temps. Quand on
apprend qu'il est plutôt jazzman, sacré adaptation au son pop et electro
de cette tournée).
Et Ariane au piano (beaucoup), à la guitare (un tout petit peu), aux
bidouillages electros (pas mal) et aux chaussures bleues (qui ont fait
de l'effet chez certains spectateurs :-D ).

Un premier concert à Compiègne à presque 100 km de Paris, dans une salle
de...700 places! Alors que la promotion au niveau media nationaux ne
fait que commencer, et que l'album ne sortira que dans 2 mois, ça
semblait mal embarqué ...mais finalement 400 personnes au rendez-vous,
dont une poignée de québécois et de français qui connaissaient Ariane,
les autres se sont montrés curieux, réceptifs, et une partie carrément
emballés (The Ari's Touch).

Un concert entamé par *Hiver Mile End *(un départ en douceur),
*Réverbère* ("ma vie est une série B mais ça m'va" impossible de ne pas
adhérer) et *Je Veux Tout *(pas encore avec la pêche des concerts au
Québec, mais ça viendra). Ariane visiblement à l'aise (ou qui fait super
bien semblant) avec ce public à conquérir, explique ce nouveau départ en
France, ce premier concert. Un /"C'est encore fragile, mais on se
lance"/ résume bien cela.

*Briser un cœur* : présenté par un "ça fait un peu chanson française",
mais qui tourne très jazzy, avec François Lasserre qui se met au piano
au milieu du morceau, déserté par Ariane qui passe à la batterie 8-) et
au chant (elle y reviendra encore, plus tard, mais on en redemande! Une
Phil Collins au sirop d'érable :-D ). Une réussite cette version.

Tes invectives, qui commence en "chanson française" et qui se termine
très rock. Bon, le quatuor à cordes est resté à Montréal, mais
guitare/basse/batterie "c'est pas pire".

*Se perdre* / *Le Cœur dans la tête* ( avec Ari à la belle Gibson rouge)
/ *Combustion lente *(avec un gros son entre beat electro et
basse/guitare très présentes, et Ariane qui retourne aux drums). Tiens,
on est passé d'un album à un autre. Ariane l'explique d'ailleurs au
public, présentant l'album précédent comme plus sombre. Mais quelle
claque de réentendre ces trois chansons-là (je garde le suspense pour le
dernier rappel, avec le plus beau texte de cet album)...

Pour présenter *Combustion lente*, Ariane évite de parler de son "p'tit
shack dans l'bois", "j'essaie de ne pas parler en bucheron" : louable
effort (voir les précisions linguistiques d'Ariane dans l'Episode 1).
*La fille de l'iceberg* : c'est beau, sur scène aussi (même si le Remix
tourne en boucle sur mon iPod, ah ce remix).

Puis la partie du concert ou Ariane se met dans l'idée de faire danser
le public de Compiègne (sans succès, mais même assis le public est assez
enthousiaste) : *Follow Me* ( début de morceau un peu mou, ça pulse plus
à la fin, mais ça vaudra jamais la Place des Arts, un soir d'aout. La
transe ça demande certaines conditions spéciales), *17 mai* (à 4
claviers, avec un début un peu bof une fin bien boostée, qui pourrait
s'étirer indéfiniment avec DJ Shalom ou DJ Zebra aux platines, le rêve)
et *Tous Les Sens *(le passage à la scène de ce morceau, euh bin...ça ne
réveille pas tous mes sens :-X )

*Perséïdes *: la beauté d'un concert, c'est quand de manière inattendue,
l'émotion déboule sur une chanson que vous connaissez pourtant, à en
avoir des frissons et les larmes aux yeux.

*L'Equilibre* : un morceau sacrément réussi dans les concerts avec le
band québécois, à réécouter avec le band français (pour vérifier si on
est bien les meilleurs en tout !).

On termine sur un retour sur l'album précédent : *Retourne chez elle* et
*Montréal *(bizarre "je rentre à Compiègne" ça ne sonnerait pas aussi
bien que "je rentre à Montreal"). Ariane explique longuement la genèse
du morceau, de toutes ces rencontres en France, qui ont donné des idées
pour l'album (LCDLT je veux dire). On espère que ce printemps 2009 sera
aussi bénéfique à l'écriture de prochains morceaux.

En rappel Ariane se cache derrière d'autres auteurs (mais quand c'est
Daniel Bélanger ou David Bowie, c'est un honneur) : *Imparfait* et *Changes.
*Bon choix de fin, ça emballe complètement le public, et une partie
insiste carrément, même quand les lumières se sont rallumés! Et on a eu
droit à un vrai rappel improvisé, Ariane seule au piano, à se demander
quoi jouer! *Terminus* (demandé par une spectatrice, qui exauce du même
coup mes prières). La force d'un texte comme celui-là c'est qu'en solo
piano ou en groupe c'est le même plaisir. Et *Poussière d'ange,* version
assez freestyle, Ariane en oubliant presque la présence du public ("je
me suis cru dans ma chambre"!). Ça doit la changer que le public
découvre cette chanson, que ce ne soit pas une chorale, une attente du
public.

En espérant qu'ils soient très nombreux (et heureux) à découvrir cette
chanson (et les autres) dans les salles de spectacles françaises.

En comparaison avec les différentes formations qui ont pu accompagner
Ariane en France lors de ses expériences passées, c'est carrément
convaincant,ça tient la route. Il y a même de quoi "kiffer grave sa race
tellement que ça envoie du bois" (à votre tour de ne pas comprendre!).


A bientôt pour le prochain Episode : "Et Ariane en solo alors?"


Collaboration du représentant officiel en France ,,;)

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