18 mars 2009

ARI DÉBARQUE EN FRANCE : ÉPISODE 3

Aujourd'hui : " Et Ariane en solo alors?".


Un des intérêts de sa "conquête" de la France en ce printemps c'est de voir Ariane dans des situations plus fréquentes, au Québec :
- De la promotion dans les médias comme "jeune artiste dont on commence à entendre le nom" et non pas comme "la chanteuse incontournable dans le paysage musical".....
- La constitution d'un groupe de musiciens pour les concerts à venir, et faire évoluer les morceaux, en fonction de ce groupe.
- Et même le passage par les premières parties , un truc qu'Ariane n'a plus connu depuis combien de temps au Québec?

Mercredi 18 mars c'était justement la dernière des 3 premières parties de concerts de Julien Doré. C'était dans le cadre d'un des festivals les plus importants de l'année en région parisienne, les Chorus des Hauts-de-Seine. Le cadre proprement dit était magnifique : le Magic Mirrors, un chapiteau fait de bois et de tentures rouges, et une multitudes de miroirs. Une sorte de petit cirque installé sur l'Esplanade de La Défense, le cœur du quartier des affaires, avec tous ses buildings de verre et de béton.

Ariane en solo, donc. Une toute petite place sur scène pour un synthé et une guitare (et un instrument surprise pour Je Veux Tout), et 30 minutes pour convaincre un public qui la découvre (à part une poignée de québécois exilés).

Juste le temps d'enchainer 6 titres : Briser un cœur / la fille de
l'iceberg / L'Equilibre / Je veux tout / Réverbère / Montréal.

Les trois premiers morceaux au piano, avec quelques fantaisies jazzy dans la voix. On sent Ariane plus concentrée, plus sérieuse (disons "pro et appliquée", enchainant rapidement les morceaux, tout en se présentant un minimum). Elle a cependant l'occasion de se lâcher un peu plus sur lafin, trois derniers morceaux joués à la guitare électrique (la Gibson SG rouge, très AC/DC!).

Ces versions solo donnent l'impression que les morceaux de Tous Les Sens se prêtent moins bien au dépouillement, simplement à la guitare ou au claviers, que les morceaux précédents. Peut-être ont-ils été plus composés en pensant aux parties de batteries et de cuivres. Avis loin d'être définitif, car j'avais découvert La fille de l'iceberg et Réverbère, en piano solo (mais un "vrai piano"), versions superbes et
marquantes, fin 2007.

Ariane s'est mis le public de Julien Doré dans la poche en racontant sa rencontre avec l'insaisissable chanteur à barrette (et jupe en lycra, ça s'est vu!) : l'idée des organisateurs de "Paris-Québec sous les étoiles" qui les avaient "accouplés" , "mais artistiquement accouplé" précise-t-elle, pour une une reprise de Charlebois (Lindberg). Une belle description du comique de la situation, lui avec sa jupe, elle...avec sa jupe aussi.

A noter la touche d'originalité high-tech sur Je Veux Tout, où Ariane à la guitare s'accompagne à...l'iPhone (!!) ("le meilleur ami de la femme: la Pomme!") pour les beats. fière de nous montrer ses nouvelles applications, elle improvise un joli fond sonore, minimaliste, réussi du premier coup. "si je n'y arrive pas en 4 essais, vous pourrez me jeter dehors du cirque, et je n'aurais plus qu'à rentrer dans ma caravane, au Canada". Jamais en retard d'une blague ou d'un bon mot...


La suite au prochain épisode, sans doute pour voir évoluer la formation en
"big band" (si elle ne les vire pas tous pour les remplacer par son iPhone d'ici-là!).

Ariane a bien débarqué, reste à confirmer la conquête du territoire...ou
le cœur des Français, cela suffira.......

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