7 mars 2010

Victoire ou pas, Ariane rules!

(Paris) À minuit et demi samedi soir , Béatrice Martin - alias Coeur de pirate - triomphait in extremis aux Victoires de la musique en France en décrochant après un long suspense de quatre heures le dernier prix de la soirée: le très convoité trophée de «la» chanson originale de l'année attribué par un vote du public pour Comme des enfants.

Ariane Moffatt, de son côté, était déjà heureuse de se retrouver l'une des quatre finalistes dans la catégorie « artiste révélation de l'année » et d'interpréter Je veux tout en direct devant quelque 6000 invités et cinq millions de téléspectateurs pour cette grand-messe annuelle des variétés françaises. Il y avait contre elle une grande favorite: la spectaculaire Izia, fille de Jacques Higelin, qui a confirmé les pronostics.À une époque pas si lointaine, les chanteurs québécois étaient classés parmi les artistes «francophones», c'est à dire non-Français, lorsqu'ils se retrouvaient aux Victoires de la musique en France.

Samedi soir, Coeur de pirate et Ariane Moffatt, petites dernières arrivées sur la scène musicale française, concouraient tout naturellement dans les ligues majeures. À égalité avec les grandes stars, nouvelles ou confirmées, de la chanson française: Johnny Hallyday, Benjamin Biolay, Charlotte Gainsbourg ou Calogero. Dans les coulisses surpeuplées du Zénith de Paris où elles avaient chacune une loge voisine de Bénabar... et de Stevie Wonder, à qui on rendait un hommage solennel. Sans compter le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, qui suivait la cérémonie depuis les coulisses. Ou les grands patrons de la télé publique, et de la radio, qui avait installé un studio pour couvrir l'événement en direct.

«Pour moi, c'était déjà extraordinaire de participer à cet événement énorme, de me retrouver dans le dernier carré des candidats et de chanter en direct devant ce public énorme, disait Ariane Moffatt en interview après la cérémonie. Tout le monde savait qu'Izia était la grande favorite, et donc je ne m'attendais à rien. Même si on ne peut pas s'empêcher d'espérer... Mais je vous jure, c'était impressionnant de se retrouver dans cette fourmilière humaine, de croiser Aznavour ou Stevie Wonder...» Une bonne manière de reprendre sa tournée française jusqu'à la fin du mois de mars. En solo ou en première partie du chanteur «M».

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Louis-Bernard Robitaille, collaboration spéciale - Cyberpresse



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