1 février 2010

Interview terrestre avec Ariane Moffatt

Elle sera sur la scène du Théâtre le National de Montréal les 11 et 12 février prochains en trio acoustique. En mars, elle décollera pour la France et les Victoires de la musique pour interpréter un morceau et peut-être remporter un trophée. Cet été, elle atterrira en Chine, à l’expo universelle de Shanghai. Avant qu’elle ne saute dans un autre avion, nous avons intercepté Ariane Moffatt au sol, dans les locaux d’Audiogram pour une interview terrestre.

On est à 10 jours du concert au National, comment vous sentez-vous ?
Très bien ! Ça va être un retour aux sources pour moi. Je vais être avec des amis que je connais depuis le Cégep: Joseph Marchand à qui j’ai montré ma toute première chanson de l’album Aquanaute et Marie-Pierre Arthur avec qui j’ai pris des cours de chant. On a joué ce spectacle tout l’automne dans des petits lieux, j’ai bien hâte.

C’est une respiration pour vous ces concerts acoustiques ?
Oui c’est une vraie respiration musicale, ça permet d’avoir un contact avec le public qui est beaucoup plus fragile, et chaleureux et ça me permet aussi de me reconnecter à l’essentiel: les chansons en elles-mêmes. On frôle l’improvisation parfois, il n’y a pas de canevas ni de carcan, je peux donc vraiment m’éclater.

Vous êtes nommée aux Victoires de la Musique en France dans la catégorie «Révélation scène de l'année», c’est une catégorie qui vous convient ?
Oui mais vous savez, le simple fait d’être nommée aux Victoires de la Musique me satisfait pleinement. Ça a été une vraie surprise pour moi. En plus je vais pouvoir chanter Je veux tout sur scène, alors je suis enchantée !

Honnêtement, ça flatte l’égo d’être nommée ou…What the fuck ?
C’est pas What the fuck parce que ça me donne un coup de pouce pour la suite. Tout le travail qui a été fait dans l’ombre pendant des années peut, en une soirée, avoir une portée beaucoup plus large car cette émission est très regardée. C’est aussi pour moi la reconnaissance de faire partie de cette famille-là, celle de la chanson française. Je ne suis pas dans la catégorie Artiste Étranger. Ça donne du sens à ce que j’ai fait sur le terrain depuis tant de temps.

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