27 novembre 2009

ARI DEBARQUE EN FRANCE : EPISODE 5

Aujourd’hui : « Petit Poucet et son Band Testostérone »

Rappel des épisodes 2009 précédents :

- Ariane débarque en France au printemps avec le « nouvel » album, pour des premières parties en solo, ou des concerts avec son « band français ».

- Cette petite tournée + promo de l’album se conclut par un premier concert parisien mémorable, dans la belle petite salle de La Maroquinerie.

- L’été et l’automne sont l’occasion pour Ariane de doublement surprendre : des concerts en trio acoustique, et d’autres avec un tout nouveau band.

Novembre/décembre : retour au pays des fromages dont on est fier et du président dont on est moins fier.

Quelques concerts à travers la France, puis hier le point d’orgue de l’année : le concert parisien au Bataclan. Une salle de 1000-1500 personnes, pour une soirée bien annoncée dans la grande presse nationale.

En première partie, Beast Sound System : un set qui démarre fort, qui prend à froid le public, et qui le réchauffe rapidement. Un son assez dépouillé par rapport à ce que l’on peut entendre de Beast en studio. Un set assez inégal, mais qui a au moins l’avantage de faire connaitre de bons artistes montréalais (même si Jean-Phi Goncalves en rappeur c’est dispensable).

Quand le band arrive sur scène, c’est par une courte et musclée version de EN L’AIR, avec Ariane à la batterie. On sent qu’ils vont s’amuser sur scène, et nous avec !

Un REVERBERE bien allumé, un tambourin qui vole dans le public, un bon début.

Ariane nous confie qu’elle attendait depuis longtemps cette date « qui n’est pas une blind date » car elle imaginait déjà nos visages.

On continue à égrener les titres du dernier album (ils y passeront presque tous, à vous de trouver les exceptions), avec BRISER UN CŒUR. L’occasion d’apprécier le vrai piano (à grande scène, grand piano), et un petit quatre mains.

S’ensuit un RETOURNE CHEZ ELLE dédié aux « parisiennes frustrées ». Ahhh ce mélange du piano franc et nerveux à un bout de la scène et des guitare/basse à l’autre bout.

La température monte sur scène et dans la salle. Ariane ironise en prétendant « il fait froid, on se dirait au Québec en février ». Le mot magique (« Québec », pas « février » !) et des cris de-ci de-là dans le public. S’ensuit une estimation du nombre de français et de québécois dans la salle. Au niveau sonore on s’aperçoit que maintenant la petite colonie québécoise se noie dans un public local de plus en plus grand. Le Petit Poucet devient-il grand ?

JE VEUX TOUT. Ouais, bon, la chanson que tout le monde connait, ça chante et ça se déhanche gentiment dans le public. Voilà au moins une utilité à cette chanson dans le set.

Mais suit un morceau de bravoure, la partie pêchue, 3 chansons qui marquent :

L’EQUILIBRE avec en special guests, une première en France…le quatuor à cordes ! Si les cordes sont (virtuellement) présentes, guitare, basse et batterie sont encore plus présentes.

TES INVECTIVES précédé d’une présentation de Franck Deweare par un fort juste « il y a un Gainsbourg qui se cache au Québec ».

Quand Ariane attrape la belle Gibson (empruntée à François Lasserre), on sent que ça va devenir sérieux. Ca ne rate pas : LE CŒUR DANS LA TETE. Ariane se la joue Guitar Hero (non, pas le jeu) le temps d’une toune.

A ce stade du show, on se croirait en plein été, ça transpire sur scène et dans la salle Ariane a déjà jeté le beau blouson en cuir, la coupe de cheveux soignée du début n’est plus qu’un souvenir et où qu’on regarde on ne voit que des sourires !

Stoooop ! Les musiciens désertent la scène (bière fraiche en coulisse sûrement) et Ariane s’installe pour un moment au piano : IMPARFAIT (mais parfaitement placé dans le set), BLANCHE (« une petite œuvre de jeunesse», si on se concentre on imagine et on perd 25 C° en 3 minutes !) et LA FILLE DE L’ICEBERG (pour l’occasion le quatuor est de retour).

Nouveau changement d’ambiance, on termine le concert en transformant le Bataclan en dancefloor :
FOLLOW ME (en duo avec Betty Bonifassi de BEAST !), une version moins électro que rock /hip-hop (ou quelque chose comme ça, parce que pendant Follow Me, on n’analyse pas, on trippe simplement).

ETRES HUMAINS : c’est une reprise de Philippe Katerine. Il semble que ce soit une nouveauté de cette tournée française d’automne. Comme tout ce que fait Philippe Katerine, c’est, disons, bizarre. Ca a au moins le mérite d’être original et inattendu.

17 MAI / TOUS LES SENS : titres dont on peut se dispenser sur l’album, qui sont par contre super efficaces sur scène. Une énergie très contagieuse…Et le mot de la fin (provisoire) d’Ariane : « Vous nous avez lessivés !»

Retour en coulisses pour, j’imagine, une réhydratation express à l’Heineken ou Kronenbourg.


Pour reprendre son souffle, une « power-ballade » : PERSEIDES.

Et après le chalet, retour en ville : MONTREAL, toujours occasion à rappeler son lien affectif, créatif à Montréal…et Paris.

Un dernier rappel ? Ariane donne à voir deux facettes bien différentes de son talent :

POUSSIERE D’ANGE pour le texte et la mélodie ; JE VEUX TOUT (Bis) (qui devient « Je veux tout, tout de suite et à Paris ») pour le coté communion joyeuse avec le public, la légèreté qui caractérise cet album Tous les Sens.

Voilà, un compte-rendu bien trop long pour un concert bien trop court.

Au vu du succès de cette soirée, du public qui a répondu présent et des médias qui semblent commencer à réagir, les parisiens auront-ils à nouveau droit à un autre step au printemps prochain ?

La réponse au prochain épisode…


Yves - correspondant Mo'Fan officiel




1 commentaire:

  1. Salut !
    Quelques photos du concert sur mon site :
    www.lost-pixel.net

    Merci !

    Sam

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