La machine à danser revisitée par Ari et Yanito.

La critique de Sylvain Cormier dans Le Devoir:

Allez, j'avoue: pas mal du tout, ce disque. Étrange idée, étonnant résultat. Revisiter les refrains tue-mouches de La Compagnie créole, vraiment? Cauchemar récurrent: je suis attaché à un poteau au milieu d'un Club Med, tout le monde chante C'est bon pour le moral, je m'éveille en nage, et il y a La Compagnie créole qui zouke dans mon lit. Nooooooon! Cette bonne humeur qui «fait rire les oiseaux» m'enduit de guano, j'ai jamais pu. Et là, je peux. Pourquoi? D'abord parce que c'est La Compagnie créole sans La Compagnie créole. Ça compte. Le choix des repreneurs aussi. Les artistes en présence, de Radio Radio à Orange Orange et de Navet confit à Misteur Valaire/Béni BBQ, se sont si peu gênés pour détourner le voyage organisé qu'il n'en subsiste que les... vers d'oreille. Totale réinvention, sinon. Le tandem ad hoc de choc Ariane Moffatt-Yann Perreau zouke bel et bien, mais avec une usine à bruits pour enterrer la bête fête.